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Protestantisme
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Le protestantisme luthéro-réformé regroupe les courants issus de la Réforme du XVIᵉ siècle, comme le luthéranisme et le calvinisme. Ces mouvements sont nés en réaction à certaines pratiques de l’Église catholique, et mettent l’accent sur la lecture personnelle de la Bible et la foi seule pour le salut. Contrairement au catholicisme, ils ne reconnaissent pas l’autorité du pape et ne pratiquent pas le culte des saints ou des reliques. Les cultes sont simples, centrés sur la prédication et la communauté, et chaque croyant peut avoir une relation directe avec Dieu. Par rapport à l’évangélisme, il est souvent plus structuré et liturgique, avec un lien historique très ancien. Ce courant est largement présent en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse, dans les pays d’Europe du Nord et aux États-Unis, où il constitue une part importante du christianisme.
L’Église protestante unie de France à Lille adhère aux six affirmations qui ont structuré la tradition protestante dans le monde entier :
C’est une manière d’affirmer que l’Église vit de l’appel du Christ et qu’elle est le fruit d’un événement de l’écoute. Cet appel, nous le lisons dans le Premier et le Nouveau Testament. Dieu, en Jésus-Christ, parle pour tous et sa parole peut rejoindre chacune et chacun au plus intime de sa vie.
Charles Quint, souverain aux 17 couronnes, règne sur le Saint Empire romain germanique de 1519 à 1556. Cet Empire rassemble une multitude d’États, de principautés et de villes, de tailles et d’organisations très diverses, disposant d’autonomies variables et parfois très importantes.
Devant le développement du mouvement inspiré par Luther et d’autres, ceux que l’on appellera plus tard les Réformateurs, l’empereur tente à plusieurs reprises d’organiser des contre-feux. En 1529, il essaie d’imposer le catholicisme, en limitant la liberté de religion qu’il a pourtant précédemment reconnue aux princes allemands. A l’occasion d’une réunion de la Diète (assemblée de princes d’Empire) à Spire (ville de Rhénanie), dix-neuf représentants d’Etats dénoncent cette manœuvre et déclarent solennellement, le 19 avril : « Nous protestons (…) devant Dieu (…) que nous ne consentons ni n’adhérant en aucune manière, pour nous et pour les nôtres, au décret proposé, dans toutes les choses qui sont contraires à Dieu, à sa sainte Parole, à notre bonne conscience, au salut de nos âmes et au dernier décret de Spire ».
C’est de cette proclamation que vient le terme de « protestants » pour désigner les tenants du mouvement conduit par Luther et les autres Réformateurs. On le voit, ce terme est utilisé d’abord par des laïcs et non des clercs. Il est à la fois religieux et politique. Il unit liberté de conscience et dissidence. Il est autant affirmatif que protestataire.
https://museeprotestant.org/notice/le-protestantisme-dans-le-nord/
La Défap (Département évangélique français d’action apostolique) est le service protestant de mission créé en 1970–71 et rattaché à trois unions d’Églises protestantes françaises, dont l’EPUdF, l’UEPAL et l’Unepref. Sur son site, on trouve des informations sur les missions à pourvoir (VSI, service civique, volontariat), ses projets de solidarité en santé, éducation et développement rural, ainsi que des ressources historiques et culturelles (archives, bibliothèque). Le site propose aussi des formations préparatoires, des webinaires (« Jeudis du Défap ») et des lettres d’information pour sensibiliser à la dimension interculturelle et missiologique. Pour l’EPUdF et ses membres, la Défap constitue un outil structurant en facilitant la coopération internationale, l’envoi de volontaires, le partage de ressources, et le dialogue théologique entre Églises du Nord et du Sud. Cet engagement renforce l’identité missionnaire de l’EPUdF, nourrit ses projets et offre à ses membres des opportunités d’engagement concret, de formation et d’ouverture interculturelle.